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"Les chèvres meurent parce qu'elles ont faim."
1 novembre 2011

D'abord j'aimerai vous dire que s'il y a bien

D'abord j'aimerai vous dire que s'il y a bien deux choses qui resteront eternellement merveilleuses, c'est d'une part Halloween, de l'autre le poker. Surtout quand c'est moi qui gagne.

En ce moment j'ai pas beaucoup le temps de scanner mes gribouilles, mais ça veut pas dire que je fais plus rien et bientôt je reviendrais avec des millions plein de trucs à montrer. En attendant j'ai juste essayé de faire un revolver sur une peau de cochon. Et sachez que je prefère vraiment la peau humaine, parce que grmbl des fois ça donne juste envie de se flinguer.

flingue

Je tiens aussi à dire à tous ceux qui pensent que je suis une grosse limace feignante que je travaille toujours sur Prose et Bitume, qu'à mon humble avis dans trois ans j'y suis encore mais que je lache pas l'affaire, et que " se dépasser pour s'atteindre " c'est toujours d'actualité, même pour les loosers comme moi.

Pluuuum

Du coup je vous balance un petit extrait.

 

" Ce matin une odeur de tartines grillées stagne dans le petit salon silencieux, je connais cette odeur pour avoir pavé d'or nombre de mes réveils. Quelques meubles de bois poncés, patinés, se répondent dans les tons gris et bleus d'un petit bateau de pêche et ma mère ( la maison ), déjeune sur une nappe jaune qui défie le temps de virer au sombre. Elle est face à la fenêtre qui donne sur un jardin qui était délabré lorsque nous sommes arrivées, dans lequel elle a planté une jungle minuscule de ses fleurs préférées. Peut-être est-elle en train de s'inquiéter pour moi, pour l'avenir incertain qui refuse d'être une évidence, sans doute que les mamans font ça lorsque leur fille est en vadrouille, tout leur corps palpite peut être d'une inquiétude de bassecour alors qu'en apparence elles ont la force de n'être qu'océan de calme. Ses yeux balayent le paysage par la fenêtre, j'envie souvent ce plaisir qu'elle prend à ne rien faire, ne rien penser. Sur le bitume éclaté par les mauvaises herbes il y a deux mésanges qui se disputent une graine. Peut être est-elle en train de s'inquiéter pour moi, c'est vrai, mais il y a autre chose de possible, en vérité, peut-être que ma mère est patiemment en train de refaire le monde. Sous ses airs de mal réveillée, sous l'implantation de ses cheveux châtains là ou on distingue la fissure entre sa coloration et ses racines naturelles de rêveuse lunatique, il est très probable que ma mère soit en train de préparer une révolution, un coup d'état, un soulèvement des esprits et de la race humaine. Seulement dans sa tête, bien evidemment. "

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