13 mai 2012
Petit poème poreux.
Même si le soleil brule et qu'il en tombe sans cesse
Des morceaux de lumières sur les pavés calcaires
Elle n'a pas pris la fuite l'impériale traitresse
Du monde et des mondains qui piétine ses paupières
Pour qui court le plus vite et pour n'aller nulle part
Et pour meubler d'ennui ses fêlures stupides
Et du marché, des marchandises, des marches funèbres
Qui s'achètent et se parent d'excitation cupide
Alors que le soleil se contorsionne d'algèbre
Pour quelques rayons clairs qui ne sont pas à vendre
Et qu'on écrase sans gène pour courir et se pendre
Au cou d'une potence dont l'enchère se termine.
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