Chers fauves, chers sauvageons,
Allez savoir si c'est la nouvelle année qui me monte à la tête, ou si je cherchais simplement un pretexte pour fuir mes cours de philo, mais le fait est là : Le blog change d'adresse.
C'est ici que maintenant les choses se passent et ne se passent pas :
www.capitaineplum.blogspot.be
C'est pas encore parfait, mais la navigation est deja beaucoup plus pratique qu'ici. En esperant ne pas trop perdre de lecteurs en route ( Ok je dois en avoir trois, et alors ? ). Sur ce, j'aurais retenu une chose : Ne pas non plus cesser de croire à ce qui n'est pas vrai.
Cordialement,
Le Capitaine Plum.
( Fanzine en bikini )
Salut les crapauds,
Tout d'abord, je sais que vous êtes incroyablement déçus par cette absence d'apocalypse. Mais rassurez-vous, j'ai trouvé un traitement de substitution : Le premier numéro de TRAKTOPEL est enfin né. Pleurez des larmes de sang, ça vaut le coup.
Réalisé par le Malin de Jade et moi-même, TRAKTOPEL est un peu venu comme une envie de pisser, et il se trouve que ça nous a beaucoup excité, alors y'aura plein de numéros. Donc si ça vous interesse, ça coute 3 euros ( hors frais de port ) et c'est sympa.
J'ai pas beaucoup de nouvelles images à vous montrer, parce que c'était les vacances et que j'ai plutôt fais de la vidéo; lu de la philosophie, joué à la gameboy et fait des patisseries à outrance.
Aussi, je voulais vous prevenir que je vais certainement changer de blog d'ici peu, canalblog ne se pretant pas tout à fait à ce que j'aimerais en faire. Si je trouve un bel endroit ou jeter l'ancre, il y aura des histoires et des gribouilles par millions. Presque.
Sur ce. Passez de bons premiers jours, ne soyez pas trop sages, et mangez des gauffres ça rend heureux.
( Officielement l'article le plus mal foutu de l'Histoire du blog. Salut. )
Mobilier oculaire.
Je voudrais me souvenir de ce pyjama. La texture du tissu. Me souvenir s'il tenait assez chaud en hiver, s'il était trop sérré à la taille ou s'il tombait légèrement. Je ne me souviens pas de la couverture posée sur le côté, elle ressemble vaguement à une couverture que l'on a maintenant mais ça n'est pas la même. J'aimerai savoir ou sont passés ces objets ainsi que les souvenirs de ces objets. J'aimerai savoir ou je suis passée, moi.
Je me souviens de tellement de choses inutiles. Des gens, des phrases, des morceaux de lumière sur une carrosserie de bagnole. Je sais depuis plusieurs années que le regard est un muscle. Comme l'amour ou la peur. J'ai vu des promesses belles comme des oriflames se changer en detresse ou en sinistre drame. J'ai vu de ces enfants perdus, dont certains sont devenus des adultes pommés, et je me souviens de leurs cils, de la couleur de leurs lacets, du bruit qu'ils produisaient lorsqu'ils toussaient. Mais je suis incapable de me rappeler ce pyjama.
Je conserve, semble-t-il, les souvenirs des autres. Je me souviens du pyjama d'un tas de personnes à cette époque. Depuis, il y a eu des évenements par milliers. Ils se sont succédés avec une lenteur infinie, ne laissant à aucun moment la place pour les observer ou les vivre assez intensement. Maintenant, c'est pire encore. Les choses vont de plus en plus lentement.
Les choses sont saines. C'est peut-être le point culminant de ma sérénité, mais je ne le saurais que plus tard, une fois dépassé. Avant aujourd'hui, on ne m'avait jamais dit " La peur est une source de puissance ". On m'avait toujours dit l'inverse, tellement l'inverse. Et puis je vois.
A Mille-Pourpre, les choses ont incroyablement changé. La paix est presque difficile à croire. A l'aube les Pourpres se rejoignent sur le port pour un marché qu'ils ont construit, lentement, sans que je ne puisse l'analyser. Producteurs et consommateurs s'échangent le fruit de leurs activités : Poissons contre spectacles, mangarines contre céréales, armes et outils contre tendresse ou compagnie. Il semblerait que chaque particule de mon crâne ai trouvé son chemin, sa place, sa manière de rire et d'être, et d'avoir.
J'aimerai savoir si ce souvenir manquant constitue le prix exact de tout ça. J'aimerai savoir si on achète son présent en vendant son passé. Parce que, tu sais, si je pouvais choisir. J'aurais un tas de choses à vendre, mais pas ce pyjama.
Des extraits du travail en cours.
Un sapin de Noël. Des rois mages en plastique.
J'ai envie de plonger dans un lac, ou dans un livre.
C'est encore à nous de décider si les choses sont belles,
à moins que vous ne preferiez l'effondrement intercostal
de l'humain nihiliste abonné à youtube.
See you les chauves.
"Longtemps je me suis couché de bonne heure "
J'aimerais. Vraiment. Apprendre. Plus vite.
Aspirateur Aphrodisiaque
Chers chérubins des îles, chers chercheurs de trésor !
Constatez, j'essaye maladroitement de faire de la bande dessinée, et je m'amuse bien avec tout un tas de couleur. Peut-être même qu'un jour, je ferais un vrai truc. Ca serait vraiment bien.
Mais j'ai une question importante :
Même si je suis pas une star de la blogosphère, vous m'aimez quand même ?
Quand je dis la Meute, je voudrais dire tribue. Je voudrais dire famille mais le mot est usé. Je voudrais dire amour mais ma langue a fourché. Quand je disparais je veux dire merci, mais dans une autre langue.
C'est comme arracher le louveteau à sa louve. Comme la conjugaison du verbe coudre. Je crois que j'ai un frère et qu'il s'appelle revient, il a comme un puzzle un peu au dessus des mains.
Pedibus Circus
Je m'en fous. J'irais danser comme elles. Les doigts dans la bouche.
Même si j'ai le ventre comme un biscuit trop sec et qu'on écrase.
Même si dire au revoir c'est pas mon dada, je ferais plus dodo.
Plus vraiment tranquillement jusqu'à la prochaine fois.
Il y a une chose que je ne trouve pas normale. C'est qu'à présent,
Elles soient assez grandes pour être tristes.
Et sinon, un jour je vous raconterais l'histoire du jour ou j'avais oublié le tatouage de quelqu'un, et comment j'étais en pyjama quand la personne a sonné chez moi.
Vous rigolerez bien, ah ça oui.